mardi 26 novembre 2013

"Hunger Games", de Suzanne Collins

Lecture en cours...  Lecture en cours...
En Bref:

"Le Capitole", capitale du Panem, pays divisé en 12 districts, est peuplé de dirigeants sans cœur, cruels et avides de pouvoir. On se trouve ici dans une tyrannie où le peuple subit les lois, les caprices, les impôts, la pauvreté ainsi que la cruauté d'une poignée d'hommes vivant dans le luxe et l'opulence.

L'histoire ici est loin d'être la leur, mais celle d'une jeune fille, Katniss, vivant dans le District 12.  Tous les jours elle survit farouchement, avec sa famille, dans une région minière, grâce au braconnage.  L'existence n'est certes pas facile mais comme souvent dans ces cas là, on fait avec et on survit, parce qu'on n'a pas le choix.  

Or chaque année, pour rappeler sa suprématie et sa toute puissance, et comme si cela ne suffisait pas, Le Capitole organise les "Hunger Games". Sorte de "jeu télévisé" obligatoires, où chaque district est prié d'envoyer une fille et un garçon (les "tributs"), dans une arène naturelle, pour simplement... S'entretuer.  La règle est simple: être le dernier à survivre dans un lieu hostile, peuplé de pièges et à la merci des juges, marionnettistes assurant le massacre spectacle.  Aucun moyen de se dérober.  Le pire dans tous cela, pour Katniss et son ami, c'est la médiatisation et l'obligation pour tous les habitants du pays, de regarder les jeux et presque de s'en réjouir... A moins que cela ne puisse devenir un atout ?...

Alors qu'on se demande bien ce que vont raconter les deux autres livres, le tome 2 s'enfonce plus précisément dans la tyrannie subie par les habitants, accrue depuis la fin de jeux.  Un régime inhumain, une pression militaire digne des pires états totalitaires, un contrôle absolu des médias, une manipulation équivalente.  Vous l'avez compris, le peuple vit dans l'oppression, la crainte, la terreur.  Qu'attendent-ils donc pour se soulever ?

Le tome 3 est plus axé sur la révolte qui s'en suit.

Mon avis :

J'ai lu les 2 tomes en une semaine, c'est dire si cela se lit vite. Le début un peu lent, mais cela change dès l'entrée dans le vif du sujet.  On s'attend à un bain de sang, vu l'intitulé sur la couverture ("Un jeux imposé, 24 candidats, un seul survivant").  Cela n'a manifestement pas été le choix de l'auteur, et c'est tant mieux.  Bien sûre on y fait allusion, mais, sans vous en dire trop, l’héroïne ne se transforme pas en créature sanguinaire.  On parle stratégie, techniques de survie et l'on se demande vraiment comment elle va s'en sortir...

Évidement, on ne peut s'empêcher de penser au livre de Stephen King, publié en 1979 sous le pseudonyme de Richard Bachman, "Marche ou crève".  Finalement, la trame est presque identique: un "jeu", une série de candidats, un seul vainqueur.   Personnellement je préfère celui-ci, que je trouve plus coloré, plus ... varié, plus fournit.  S. King ne nous raconte qu'une marche interminable, basée sur une détermination et un instinct de survie (pas de massacre).  Pas ou très peu d'informations sur ce qui pousse les jeunes à s’inscrire à cette marche, pas vraiment de contexte, pas d'origine, pas d'histoire... Juste un jeu d'alliance, une lutte, mais pour quoi ?  Le coté médiatique est cependant tout aussi développé et lugubre, ajoutons à cela la présence de spectateurs sur le bord de la route...  Mais, à part quelques allusions, difficile de cerner l'ambiance générale de l'évènement.  Voilà pour une petite comparaison.

Mais revenons au livre qui nus intéresse ici.  Nous arrivons au Tome 2 d'Hunger Games.  Comme vous l'avez compris, il est davantage axé sur le coté dictatorial du pays.  Il nous brosse le portrait des autres districts et des conditions de vie populaire.  On aperçoit ce qu'on devinait à propos de régime en place et l'histoire est axées sur les liens et relations humaines.  Cependant, on n'échappe pas aux Jeux tout de même (on ne change pas une formule qui gagne !).  On devine aisément qu'il fait la transition vers le tome 3, que je n'ai pas encore lu mais, comme dans tout "bon" film américain, on en connaît déjà la fin. L'essentiel réside donc dans la "façon" dont ils vont parvenir à se libérer. (Enfin, je me trompe peut-être, on verra ça.)

Le livre est donc écrit à la manière d'un blockbuster américain à la Will Smtih.  Si au début j'avais du mal à me forger une opinion (écriture rapide, vocabulaire assez léger), finalement il s'agit ici d'un bon divertissement et même si j'ai souvent tendance à bouder les scénarios assez "grossiers" et les fins prévisibles, il faut reconnaître que je ne peux m'empêcher de lire la suite et fin de la saga...

Après lecture du tome 3, je suis contente de savoir la fin mais j'avoue qu'il m'a moyennement emballée. J'e ne vous en dit pas plus pour être sûre de ne pas vous en dire trop ;-)

Extrait du tome 1: (p. 116 sur 305)


" Soixante secondes.  C'est le temps durant lequel nous sommes tenus de rester sur nos plaques métalliques, avant q'un gong nous libère.  Si vous en descendez avant, une mine anti-personnel vous arrache les jambes.  Soixante secondes pour découvrir le cercle des tributs placés à équidistance de la Corne d'abondance, gigantesque conque dorée dont la gueule, de sept bons mètres de hauteur, déborde de tout ce qui peut nous être utile ici, dans l'arène: nourriture, récipients d'eau, armes, médicaments, vêtements, briquets... (...) J'aperçois une tente capable de me protéger de n'importe quelles intempéries.  Si j'avais assez de tripes pour aller la chercher et la disputer aux 23 autres tributs.  Ce qu'on m'à bien recommander de ne pas tenter. (...) Mais c'est tentant, si tentant de voir tout ce butin étalé sous mes yeux.  Et je sais que si ce n'est pas moi qui le ramasse, quelqu'un d'autre le fera.  Que les tributs de carrière qui survivront au bain de sang se partagerons les armes et les objets les plus précieux."

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