vendredi 19 juin 2015

"Folle de Lui - Le Journal de Bridget Jones, Tome 3 " de Helen Fielding

 

 En Bref :

Bridget vit toujours.  Oui oui !  Et comme tout le monde, elle vieillit.  Entrée dans la cinquantaine, elle s'occupe seule de ses deux enfants (oui seule, car Marc Darcis ... heu, vous voulez vraiment savoir ?) et tente de s'adapter à la vie moderne d'une mère célibataire.

De nouveau à la recherche de l'âme sœur, accompagnée de ses fidèles amis, elle se retrouve dans des situations cocasses dont seule elle à le secret.  Espérons pour cette fois qu'elle ne finisse pas abandonnée dans son appartement et dévorée par ses bergers allemands :-)


Mon avis:

Vous voulez du Bridget ? Vous aurez du Bridget.  Vous voulez autre chose ?  Ne rêvez pas.  Ce troisième volet, pour moi pas forcément indispensable, ne séduira que les adeptes de la série.  C'est léger, cela se lit rapidement, parfois un peu drôle et prévisible.

Cependant la Couguar à la recherche du Prince charmant lasse assez vite, d'autant plus qu'il faut un certain temps avant de se remettre en mode "journal intime" un peu Has-Been (tout comme Bridget Jones, en fait.)  L' "Histoire d'amour" est grosse comme une maison et le coté "Merde merde merde, qu'ai-je fait" parfois un peu exagéré.

Bref, ayant été une grande fan en mes heures célibatantes, j'aurais nettement préféré rester sur l'enthousiasme provoqué par la fin du second volet et l'idée, certes un peu rose, d'une jeune femme devenue confiante au bras de l'homme merveilleux qu'était Mac Darcis, pleine d'optimisme et de projets.

Mais si vous recherchez un roman "Playa & Farnienté" léger pour l'été et que vous avez aimé les précédents tomes, alors oui, pourquoi pas?  Cela vous occupera... une heure ou deux ;-)

Extraits:

" Je suis entrée d'un pas chancelant dans les toilettes pour dames et me suis examinée à la lumière impitoyable d'une ampoule nue.  Je devais me rendre à l'évidence : la peau autour de mes yeux était un tissu de rides; mon menton et la ligne de ma mâchoire commençaient à devenir flasque; mon cou ressemblait à celui d'une dinde et des sillons se creusaient entre ma bouche et mon menton.  J'avais presque l'impression de voir mes cheveux grisonner et se permanenter.  C'était arrivé finalement, j'étais devenue vieille."




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