dimanche 17 avril 2016

"En attendant Bojangles" de Olivier Bourdeaut

https://images.duckduckgo.com/iu/?u=http%3A%2F%2Fwww.finitude.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2015%2F09%2Fen-attendant-bojangles.jpg&f=1 

En bref :

Un homme fantasque à l'imagination débordante. Une femme excentrique et pleine de folie, qui danse et qui rit. Des imbéciles heureux, une vie où finalement l'on se dit qu'autant qu'à vivre, autant vivre comme on veut.

Un quotidien empli de danse, d'apéros, d'oiseaux exotique, de "gym tonic", de réception, de château en Espagne et de Nina Simone.  Avec leur fils,  ils avancent dans leur monde, une bulle de bonheur où chaque moment est une fête.

Mais un jour, la bulle se fendille sous le poids de la réalité, qui grappille peu à peu de leur oxygène. Et leur oxygène à eux, c'est elle.

Le grain de folie grossit.  Père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.


Mon avis : 


Une folie douce, une mélancolie heureuse, quelques pages décalées, une réalité à laquelle on donne la couleur que l'on veut.  Qui a tort, qui a raison ?

Optimiste malgré un sujet un peu lourd à porter, cette petite histoire écrite toute en simplicité saura vous faire voyager, à coups de moments drôles, de poésie et de tendresse. Le style enfantin est tout simplement parfait, l'histoire nous emporte dans un tourbillon d'émotions sans crier gare.

Et puis aussi, et surtout, c'est l'histoire d'un amour. Un amour inconditionnel unissant un mari et sa femme, un amour beau, pur, oú la raison n'a pas sa place. Un amour fou. 

C'est beau.

Il est assez court (109 pages), cela serait dommage de ne pas le lire ;-) 


Extraits :

"Je vous prie de bien vouloir ne pas m'excuser, j'en avais terriblement envie ! Cet homme est mon grand-père, l'amant de Joséphine Baker, un cavalier prussien et mon futur mari, il est tout ça à la fois, et moi je le crois !"
Le temps d'un cocktail, d'une danse, une femme folle et chapeautée d'ailes, m'avait rendu fou d'elle en m'invitant à partager sa démence "

 ***

"C'était vraiment n'importe quoi, parce que la vie c'est souvent comme ça, et c'est très bien ainsi."





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire