jeudi 12 novembre 2015

"Jules" de Didier Van Cauwelaert

zoom 

En bref :

Zibal, inventeur d’un procédé de dépollution qui aurait pu lui rapporter des millions,  n’est pas doué pour le bonheur. Il se retrouve à 42 ans vendeur de macarons Ladurée à l’aéroport d’Orly.

Alice,  jeune et belle aveugle speakerine sur RTL, s’apprête, avec son labrador Jules, à prendre l’avion pour Nice, où elle doit subir une opération pour recouvrer la vue. Coup de foudre de Zidal, mais la belle s'envole sans en avoir la moindre idée... Encore un mauvais pas pour ce pauvre homme.

L’intervention d'Alice est un succès, mais la récupération de ses facultés bouleverse la vie d’Alice, et surtout celle de son chien, affecté à un autre aveugle qui le brutalise. Jules fugue, et retrouve Zibal et...  devient son pire cauchemar.  Une seule solution, autant pour le chien que pour l'amoureux transit: retrouver Alice.


Mon avis :

On a tous une place sur cette terre.  Mais parfois on perd ses repères.  Il faut alors accepter de se laisser surprendre et se laisser guider... Parfois par un chien:-)
Très frais, très court, très beau.  C'est une petite histoire romantique qui remplit pleinement sa mission.  Une valeur sûre.

Extraits :

" Je sais par expérience qu'il faut se méfier des coups de foudre, mais je suis devenu brutalement amnésique en la découvrant au milieu de la foule. Hauts talons canari, minishort rouge et top turquoise, elle ne risquait pas de se faire écraser par temps de brume. N'eût été le labrador qui la guidait au bout d'un harnais, ses grandes lunettes noires seraient passées pour un accessoire de star soucieuse que son incognito se remarque. Les cheveux blond-roux maintenus par un chignon en broussaille, les seins libres sous la soie quasi transparente , un sourire de rendez-vous amoureux allongeant les bavures de son rouge à lèvres, c'était une aveugle particulièrement voyante qui faisait bien davantage envie que pitié"

" Comme les gens ont changé, en douze ans… Et pas seulement à cause des modes, des liftings et du Botox, de l’obsession anti-âge qui, toutes générations confondues, dissimule le reflet des âmes sous une fausse jeunesse inexpressive. Ils ressemblent aux autres parce qu’ils ne se ressemblent plus."

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