jeudi 12 novembre 2015

"Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" de M.-A. Shaffer et A. Barrows

Lecture en cours... 
En Bref :

1946, alors que les Britanniques soignent les blessures de guerre, Juliet Ashton, jeune écrivain, est en manque d’inspiration.  Suite à la lettre d'un jeune inconnu, elle entreprend alors une correspondance avec les membres attachants d’un cercle de lecture à Guernesey.  Un cercle excentrique et amusant, créé pendant la guerre afin d'échapper aux lois absurdes durant l'occupation allemande.

De confidences en confidences, la page d’un nouveau roman vient de s'ouvrir pour la jeune femme, peut-être aussi celle d’une nouvelle vie…


Mon avis :

Ce roman épistolaire (écrit sous forme de correspondances) est particulièrement envoûtant.  N'ayant pas l'habitude (c'est un peu déstabilisant au début), je vous l'avoue il m'a fallut m'accrocher et persévérer mais cela en valait franchement la peine.

Nous découvrons au fil des lettres des personnages attachants, excentriques parfois, amoureux, en colère ou complètement fou.  Nous plongeons dans le monde magique de Guernesey sans nous empêcher de rêver à nous y rendre un jour, nous aussi.  Et surtout nous découvrons d'étonnantes anecdotes de la vie sous occupation allemande sur cette petite île un peu coupée du monde, où la solidarité sera plus qu'essentielle en cette période de survie.

Lisez-le et soyez charmé à votre tour !

Extrait:

"C'est ce que j'aime dans la lecture. Un détail minuscule attire votre attention et vous mène à un autre livre, dans lequel vous trouverez un petit passage qui vous pousse vers un troisième livre. Cela fonctionne de manière géométrique, à l'infini, et c'est du plaisir pur. "
"J'ai tiré une table près de la plus grande fenêtre du salon pour écrire. Le seul problème, c'est que je suis sans cesse tentée d'aller me promener au bord de la falaise. La mer et les nuages sont en perpétuelle métamorphose, j'ai peur de manquer quelque chose en restant à l'intérieur. Quand je me suis levée ce matin, la mer semblait pleine de piécettes d'or. Et maintenant, on la croirait recouverte de dépôts de citron. Les écrivains ont intérêt à vivre au cœur des terres ou près d'une décharge publique, s'ils veulent réussir à travailler un peu. Ou à se montrer plus persévérants que moi."


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